Le projet, développé dans le cadre d'une initiative d'urgence plus large en consortium avec C.I.F.A. et d'autres OSC, a été réalisé pour la partie mise en œuvre par le CISP dans une zone géographique cruciale pour les flux migratoires en Éthiopie. Ici, les migrants potentiels, y compris les catégories les plus vulnérables comme les femmes, les victimes de traite et les mineurs non accompagnés, transitent, partent ou reviennent. La situation, aggravée par la pandémie de COVID-19 et le conflit interne en Éthiopie, a encore accru la vulnérabilité de ces groupes cibles. Il était urgent de mettre en œuvre des mesures de protection spécifiques et d'améliorer la coordination entre les institutions et les organisations de la société civile, pour réduire les risques d'exploitation, de traite et de manque de biens de première nécessité pour les plus vulnérables.
MAPS a agi comme un instrument d'orientation pour les personnes en mouvement, fournissant protection, soutien psychosocial, biens de première nécessité, médicaments et aides médicales. Le projet visait à faciliter l'accès aux services de base pour les catégories les plus vulnérables, en surmontant les obstacles qui les empêchaient de bénéficier du soutien nécessaire et en offrant des alternatives à la migration irrégulière. Des actions de formation et de démarrage à la création de petites entreprises durables ont été réalisées, promouvant également la Responsabilité Sociale des Entreprises.
MAPS a réuni les parties prenantes dans chaque territoire pour renforcer leurs capacités et établir un dialogue efficace basé sur l'observation du phénomène migratoire et la proposition de réponses possibles. L'objectif était d'expérimenter et de consolider des systèmes locaux d'orientation qui produisent des résultats concrets.
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